31 piges

Putain 31 piges de passées

Ça squatte encore en jogging et sweat capuché

Oh gros ! Il serait temps d’évoluer !

Bein ouais mais non mec parce que là tout ce que je veux c’est continuer

Continuer mon chemin,

Je sais pas si j’ai une bonne main

Mais j’mise tapis sans jamais faire confiance au divin

J’crache mon venin dans mes alexandrins

J’suis qu’un pèlerin qui chaque matin construit son lendemain

J’ai fait mes choix, j’ai fait mes croix

Choisis mes lois et tracé ma putain de voie

Alors ouais c’est vrai que c’est pas une avenue

Parfois même une petite rue exigüe

Mais c’est ma route, remplie de doutes

J’garde mes bagages en soute

J’continue à m’remplir au compte goutte

Et j’avancerai coûte que coûte

Y’en a que j’ai écouté

D’autres que j’ai laissé de côté

Ceux qui proches de moi sont restés

Sont ceux sur qui aujourd’hui j’peux compter

C’est quand tu te retrouves dans la merde

Que tu différencies les vrais des faux

Ceux qui savent trouver les verbes

Et les mots qui soignent tes maux

Pas besoin de faire le bilan,

La vie t’impose son poids au fil des ans

Je sais qu’les psy m’attendent sur leur divan

Mais j’préfère regarder le temps défiler sur mon cadran

J’peux pas dire que ma vie est construite

C’est juste le résultat de mes bonnes et de mes mauvaises conduites

Aucun regret, aucune fuite,

Tout ce que j’vis me construit pour la suite

Tout ce qui un jour te détruit t’oblige à rebondir

Parfois c’que t’aime le plus peut finalement te détruire

Je ne regarde plus derrière

Pas besoin de rétro pour surveiller mes arrières

Peut-être trop con, peut-être trop fier

J’garderai toujours mon esprit contestataire

Énervé depuis la naissance

J’ai toujours su gueuler avec aisance

Saouler, hurler, insulter la bien-pensance

Aujourd’hui j’inculque ma hargne à ma descendance…

Relève-Toi

Tu te demandes si t’es le bien ou le mal

Mais t’es les deux, alors cesse tes râles

Relève la tête, fonce vers ton Graal,

Ouvre tes yeux, regarde, essuie tes larmes

 

C’est trop facile de subir, de laisser venir

De se dire que c’est de la merde et qu’il faut en finir

Montre que tu es là, que tu avances,

Face au vent, au-delà, au-delà de tes souffrances

 

Dans ce monde de haine, tu te laisses dominer par tes peines

Alors souffle, ressent l’air, le sang couler dans tes veines,

 

Ton corps vit, vibre, alors continue à rire

C’est plus facile de sentir que de ressentir,

De renier le bon et d’aimer le pire

Avancer c’est aussi se faire du mal, souffrir,

 

Aller contre la facilité, contre la lâcheté,

Faut s’animer de ce qu’on est capable de créer,

Apporte ta pierre à l’édifice,

Même si ça nécessite des sacrifices

 

La vie est une lutte, rude et dure

La vivre c’est éviter les chutes, sortir de son armure,

Ne pas abandonner, garder son  esprit pur

Ne jamais rien lâcher, se relever de ses blessures

 

Ne regarde pas les autres, tu es responsable de toi,

Ne renie pas tes fautes, tu es ton propre roi,

On te demande pas de sourire quand tu es triste,

On te demande pas de régler la mire et d’être conformiste

 

N’anesthésie pas ton esprit, laisse le libre

Ivre, vivre selon ses envies et ses délires

Appuie-toi sur tes dérives

Pour trouver ton chemin et rejoindre ta rive

 

Alors recherche tes limites, et cherche à les repousser

Tu cours à ta faillite si jamais tu te laisses aller

Jusqu’à la lie t’as bu le calice

Alors appuie toi sur tes souffrances, sur tes cicatrices

 

Celles qui t’ont mis dans le brouillard, qui t’ont anéanti

Celles qui t’ont fait broyer du noir, qui t’ont questionné sur la vie

 

Mais bouge un peu ton cul

T’accuses sans cesse les autres de tes malheurs

Tes plaintes te dominent heure par heure

Mais stop, car aujourd’hui ta lâcheté te tue

 

La vie est une lutte, rude et dure

La vivre c’est éviter les chutes, sortir de son armure,

Ne pas abandonner, garder son  esprit pur

Ne jamais rien lâcher, se relever de ses blessures

 

Marre de Dr Jekyll, laisse sortir Mr Hyde

Arrache-toi, déchire tes sapes à la cisaille

Transforme ta muraille en représailles

Aujourd’hui tu te lèves et tu laisses les autres sur la paille

 

Tu es ton seul ennemi

Le seul qui veut te voir anéanti

Sors de ton corps, nu, seul, regarde toi car le miroir ne ment pas

Oui tu es fort, rue, gueule, relève toi, car ton train t’attendra pas

Hé Hé

Toujours à la même place,

Faudra pas qu’on perde la face,

Plains toi pas si tu t’bats pas

Rien ne tombe du ciel, on mange pas dans les mêmes plats

 

La révolte gronde,

Tous debout on lève les frondes,

Le poing levé, ensemble faut s’faire entendre,

Même les poings liés on saura se défendre,

 

Nos droits se sont gagnés dans la rue

Même quand les gouvernements n’y ont pas cru

Regarde-toi dans une glace

Ose te battre pour gagner ta place

 

Aucune raison nous pousse à subir

Mais les inégalités endeuillent nos sourires

On veut plus vivre le pire

Alors on s’lève pour faire tomber l’empire

 

Les médias nous diabolisent

Pendant qu’le patronat voudrait qu’on s’tue dans la tise

Ça m’attriste mais putain matte leur valise

La solidité de leurs reins nous pousse à être réalistes

 

Si on se bouge pas, si on reste là

On attendra qu’ils nous jettent les restes comme aux rats

 

L’international est dans nos têtes

Le pouvoir national est dans nos mains

On vient plus pour négocier mais pour changer nos lendemains

La loi travail à nous couler

Toutes les failles doivent être exploitées

On s’mettra pas à terre, nos genoux sont déjà écorchés

 

On a plus la tête baissée, le peuple est prêt à l’emporter

Nos vies ne peuvent plus être définies

Par une minorité qui de jour en jour nous affaibli.

Si on ose se lever

 

On sortira gagnant

Et nos proses soulevées

Contre ces gouvernements

Ils veulent qu’on pose les pavés

Qu’on se taise gentiment

Mais on s’oppose dans les travées

Pour stopper l’assouvissement

 

Alors tu peux charger, CRS

On reste en face de toi, on bougera pas nos fesses,

C’est pas à cause de ta lacrymaux que nos larmes coulent,

Mais bien parce que le pouvoir de nos idéaux fait bouger les foules

 

La dictature du profit a fini par aliéner nos esprits

Faut sortir de nos lits pour se battre contre leur mépris

 

J’me f’rai pas tatouer d’code barre

Tous fichés nos libertés se font de plus en plus rares

Alors debout, c’est à nous de redresser la barre

 

L’heure est venue du soulèvement

La révolte viendra de ceux qu’ils appellent les « petites gens »

On f’ra pas comme Robin des bois et petit Jean

Reprenons ce qui nous appartient et ne leur laissons que leurs sous-vêtements

 

Tous ensemble tous ensemble Hé Hé

Aujourd’hui faut qu’on s’rassemble Hé Hé

Tous ensemble tous ensemble Hé Hé

Notre liberté naîtra de leurs cendres

Tous ensemble tous ensemble Hé Hé

Aujourd’hui faut qu’on s’rassemble Hé Hé

Tous ensemble tous ensemble Hé Hé

Notre liberté naîtra de leurs cendres Hé