Mon paradis sur terre

J’ai décidé d’écrire sur Prose

Même si j’bois pas d’café

Ne m’demande pas pourquoi , l’envie d’décompresser

Dehors c’est la tempête j’ai peur la nuit

J’te parle pas d’satan qui dort en d’ssous d’mon lit

Il m’enlève mes rêves, me plonge dans mes cauchemars

Et voilà que je me réveille , remplie de désespoir

Hier encors j’voyait tout rose , j’étais heureuse , j’pensais qu’à mes victoires

Qu’est-ce que tu ma fait Satan, pour m’faire voir tout en noir

J’tai rien demandé moi, j’étais heureuse dans ma vie

Pourquoi t’a décidé de vivre juste en d’ssous d’mon lit

J’veux qu’tu partes , j’veut pas t’revoir , j’ai l’sang glacial

J’veux plus passer mes nuits blanches dans le noir

J’aimerais bien partir , revoir mon paradis

Parce que j’espère que t’as compris , c’est l’enfer en d’ssous d’mon lit

Tu peux m’sauver, m’emmener, loin d’tous ces cauchemars éveillés

On peut partir , se réveiller, où tu veux, ont ira voyager

J’vois l’futur à t’es côtés mon ange, oublions le passé

On va éviter les voyages en train , ça rend malade

De toute façon tu sais , qu’jsuis pas une femme de première classe

Mon ange quand je parle de toi, t’es Mon soleil dans la nuit

L’enfer avais prit place sur terre, j’en est oublié mon paradis

T’es ma clef du bonheur , ma clef d’la réussite

Si tu t’en vas cette fois , c’est Satan qui réssuscite

Paradis, bonheur, mon ange je tant pris

Reviens moi vite , pendant que j’ai l’declique

J’veux y arriver, m’arrête pas j’suis élancée

J’veux ta tête comme paysage

T’es mon plus beau des voyages

J’ai viré l’enfer d’ma chambre , c’estvide sous mon lit

Maintenant que Satan est parti, mon ange

Ces toi qui est dans mon lit

Las Flores

Il était un jour, il était une nuit,

C’était votre tour, chère ville Gaudi,

Au réveil, au couché, on était là

Admirant la diversité, de La Rambla.

Pour notre dernier jour, On a eu le droit à un malus,

Ce n’était pas notre tour, nous on a pris le bus.

 

Les pieds dans le sable, le monde s’affole, que pasa ?

Oh putain merde, c’est bien un attentat.

Il faut se mettre à l’abri

Et appeler le consulat

Mais ici c’est la survie

Faut pas rêver, il ne décroche pas.

 

Le peuple est solidaire, et les gens s’aiment,

Pendant que tu fais la guerre, et que des gens saignent.

Je ne ferai pas d’amalgame, toutes les couleurs se serrent dans les bras,

Nous n’avons pas la même arme, et c’est la notre qui gagnera.

 

De ce que j’ai vu et vécu une chose me guérira

Quand je verrai que c’est ton sang qui coulera

Mon corps est en France, ma tête à Barça,

Oui j’ai eu de la chance, j’pense à ceux pour qui ce n’est pas l’cas.

 

Barcelone, dans ce drame tu as su garder

Ton calme, tes sourires et ta solidarité

On ne s’arrête pas de vivre on va même bien continuer

Notre amour est éternel, toi tu finiras par crever…

Ré adaptation de [Ces gens là – J.Brel]

D’abord il y a l’aîné

Lui qu’on ne comprend pas

Lui qui ne fait plus semblant

Lui qui sait plus son nom

Monsieur tellement qu’il écrit

Ou tellement qu’il travaille

 Qui fait tout à la fois

 Mais lui qui n’en peut plus

 Lui qui est complètement cuit

 Mais qui reste mon roi

 Qui se torture toutes les nuits

 Avec des idées noires

 Mais qu’on retrouve matin

 Admirant ses gamins

 Cherchant la prochaine connerie

 Qu’il pourra leur apprendre

 Et puis qui s’fait engueuler

 Par sa femme qui attend

 Faut vous dire Monsieur

 Que chez ce gars-là

 On ne pense pas Monsieur

 On ne pense pas, on joue

 

 Et puis, il y a l’autre

Aussi tordue qu’son frère

 Mais que j’aime tout autant

 Qui s’montre grande gueule comme une teigne

 Alors qu’elle donnerait sa chemise

 A des pauvres gens heureux

 Qui s’est marié comme une reine

 Qui a fait deux enfants

 Mais qui est toujours un enfant

 Et que c’est pas fini

 Qui essaye de se soigner

 Avec ses vieux patients

 Avec ses petites huiles

 Avec sa petite psy

 Qui devrait juste être elle même

 Mais qui veut être « normale »

 Faut pas jouer les faibles

Quand on a les moyens de donner l’exemple

 Faut vous dire Monsieur

 Que chez cette fille -là

 On ne vit pas Monsieur

 On ne vit pas, on essaye…

 

 Et puis, il y a les autres

 La mère qui ne dit rien

 Qui est heureuse enfin

 Mais du soir au matin

 Elle se fait du souci

 Et dans sa nouvelle maison

 Il y a des souvenirs du passé

 Qu’elle aurait dû laisser à la cave

 Et qui regarde ses enfants

 Mais ne dis toujours rien

 A part des grands Pffff

 A part des grands Pffff

 

 Et puis il y a la toute p’tite

 Qu’en finit pas de danser

 Et qu’on a peur qu’elle grandisse

Car on va devoir parler

Mais moi j’lui parlerai

 De ce qu’elle a fond d’elle

 Faut vous dire Monsieur

 Qu’avec cette fille là

 On ne cause pas Monsieur

 On ne cause pas, on admire

 

 Et puis et puis

 Et puis il y a ma Vie

 Qui ne demande qu’à avancer

 Et qui a mal commencé

 Mais moi j’aime ma vie

 Même que j’me dit souvent

 Que j’aurai une maison

 Avec des tas de fenêtres

 Avec presque pas de murs

 Et que j’vivrai dedans

 Et qu’il fera bon y être

 Et que si c’est pas sûr

 C’est quand même peut-être

 Parce que les autres veulent pas

 Parce que tu ne voulais pas

 Les autres ils disent comme ça

 Qu’ce serait trop beau pour moi

 Que je suis tout juste bonne

 A vivre tes combats

 Moi j’aime pas les combats

 Ou alors c’était avant

 Ou bien je veux oublier

 Mais avec leurs textes j’peux pas

Avec leurs conversations j’peux pas

 Parfois quand on se voit

 Semblant que c’est pas exprès

 Avec leurs yeux mouillants

 Ils disent que t’es parti

 Mais on ne t’a pas suivi

 Alors pour un instant

 Pour un instant seulement

 Alors moi j’y crois Monsieur

 Pour un instant

 Pour un instant seulement

 Parce que chez moi

 Monsieur on ne fuit pas

 On ne s’en va pas Monsieur

 On ne fuit pas

 Mais il est tard Monsieur

 

 Il faut que je rentre chez moi

 

Présentation

Raconter ma vie c’est pas mon délire,
J’prefere écouter les autres parler Quand c’est mon tour j’prefere fuir Pourtant j’ai dans l’coeur pas mal à déballer

J’ai passé des centaines d’heures à écrire
Tout ce que je n’oserais jamais raconter
Hors de question de me faire lire Même à ceux qui prétendent m’aimer

Pas besoin de cachtons ni de thérapies
Quand tu trouves la solution avec les mots
Pas besoin d’emmerder les gens avec tes soucis
Quand tu cherches la solution à tous tes maux

J’aime ma vie j’ai des enfants
Je bosse pour leur offrir une vie dont j’ai rêvé
C’est ça le but quand t’es parents
En échange ils m’ont guérit d’mon passé

J’ai un mari qui vaut de l’or
Il m’a fait connaître l’amour sans conditions
Il m’a appris que tout l’monde peut être fort
Il m’aide à répondre à toutes mes questions

La vie c’est conjuguer sa vie
Avec les blessures du passé
Peu importe ta ville, ton pays
On essaie tous de se dépasser

Voilà mes quelques lignes d’écriture Pour pouvoir me présenter
J’ai trouvé sympa de tenter cette aventure
Merci prose café

Sans dire un mot

Mes biens chers frères, ma bien chère soeur,

Vos textes sont remplis de rancoeur

Entre lesnlignes on voit la lueur

De ce qui se cache dans vos coeurs

 

De vous lire, Moi j’ai choisi

D écrire, j’ai pas toujours envie

Ou je ne me sens pas capable

Car j’ai toujours perdu au Scrabble

 

Si j essayais de ne pas

Critiquer tous vos combats

Si j assumais seulement

De vous ressembler par moment

 

Vous choisissez de poser des mots

Moi je choisi de penser

Vous laissez place à l impro

Moi j’ai besoin de me projeter

 

Vous construisez votre futur

En pensant toujours au passé

Un nouvel avenir c est pas si dur

Fermez la porte jetez je clé

 

J analyserai vos textes, à vous

Je continuerai d penser que vous êtes fous

Ça m permettra de savoir, ce que vous pensez

Et de garder l espoir, de vous sentir libérés

Du bien, du mal, Je ne dirai rien

Sans dire un mot, j ferai mon chemin