Comme un éclair..

Je suis retournée dans ma taniere,
Car je suis rancunière
Sous mes airs de poupée guerrière
Je suis en colère
D’avoir tant ouvert de barrières
Pour me satisfaire
De ces moments éphémères….

DECHIRURE

 

Rien que moi,

Je te souris et tu viens vers moi,

Tu me dis :  » on n’y va au combat »

Tout disparaîtra,

Dans ma suite, c’est la peur qui s’en va,

J’ai envie d’interdit quant tu es là,

Toi, viens par ici,

Je vais éteindre l’incendie,

Pour trouver le paradis,

je te dis: « regarde-moi »,

Toi ; si tu vis ; viens par ici,

dis-moi qui je suis ?

oui vas-y! Explique-moi pourquoi ?

Si tu crois que j’ai peur,

Fais comme si c’était pas moi,

Car je vais sortir mes ailes,

pour cracher ma haine.

 

Rien que pour moi,

Si tu cherches l’effroi,

Détrompe-toi,

les images de la veille,

Sont mes fantômes derrière-moi,

Emmène-moi loin de toi.

 

Rien que pour moi,

Pressions, rébellions, je suis riche d’émotions,

Je suis de celles qui sont capables de tout encaisser,

Même si mes larmes n’y pourront rien changer,

la mèche est allumée,

Le corps écorché,

je n’ai pas peur de tout quitter….

 

 

 

 

 

 

 

31 piges

Putain 31 piges de passées

Ça squatte encore en jogging et sweat capuché

Oh gros ! Il serait temps d’évoluer !

Bein ouais mais non mec parce que là tout ce que je veux c’est continuer

Continuer mon chemin,

Je sais pas si j’ai une bonne main

Mais j’mise tapis sans jamais faire confiance au divin

J’crache mon venin dans mes alexandrins

J’suis qu’un pèlerin qui chaque matin construit son lendemain

J’ai fait mes choix, j’ai fait mes croix

Choisis mes lois et tracé ma putain de voie

Alors ouais c’est vrai que c’est pas une avenue

Parfois même une petite rue exigüe

Mais c’est ma route, remplie de doutes

J’garde mes bagages en soute

J’continue à m’remplir au compte goutte

Et j’avancerai coûte que coûte

Y’en a que j’ai écouté

D’autres que j’ai laissé de côté

Ceux qui proches de moi sont restés

Sont ceux sur qui aujourd’hui j’peux compter

C’est quand tu te retrouves dans la merde

Que tu différencies les vrais des faux

Ceux qui savent trouver les verbes

Et les mots qui soignent tes maux

Pas besoin de faire le bilan,

La vie t’impose son poids au fil des ans

Je sais qu’les psy m’attendent sur leur divan

Mais j’préfère regarder le temps défiler sur mon cadran

J’peux pas dire que ma vie est construite

C’est juste le résultat de mes bonnes et de mes mauvaises conduites

Aucun regret, aucune fuite,

Tout ce que j’vis me construit pour la suite

Tout ce qui un jour te détruit t’oblige à rebondir

Parfois c’que t’aime le plus peut finalement te détruire

Je ne regarde plus derrière

Pas besoin de rétro pour surveiller mes arrières

Peut-être trop con, peut-être trop fier

J’garderai toujours mon esprit contestataire

Énervé depuis la naissance

J’ai toujours su gueuler avec aisance

Saouler, hurler, insulter la bien-pensance

Aujourd’hui j’inculque ma hargne à ma descendance…

Chapitre 1 – Kundera

La lecture audio ça inspire,

En écoutant On peut écrire.

 

« La légèreté de l’être »

Mais le léger est traitre

En ayant si peur d’aimer

Il passe son temps à consoler

 

Si égoïste pour son plaisir

Il profite de leur désir

Il a ajoute les conquêtes a sa liste

Mais à  sa f’nêtre a l’air triste

 

Devant cette femme innocente

Il choisi d’être bienveillant

La belle au bois dormant si élégante

Se fait piquer par le prince charmant

 

Il efface les contradictions

Il sait y faire pour un médecin

Devant tant de passion

On en oubli le mâle~sain

 

Il voit l’amour comme un fardeau

Seul un fardeau a de la valeur

A ses blessures elle tourne le dos

Mais elle choisi la pesanteur

 

Est-il heureux en libertin

Qd sans elle il n’est pas bien

Est elle heureuse sans soumission

Quand le coeur ne trouve plus sa raison.

Mon paradis sur terre

J’ai décidé d’écrire sur Prose

Même si j’bois pas d’café

Ne m’demande pas pourquoi , l’envie d’décompresser

Dehors c’est la tempête j’ai peur la nuit

J’te parle pas d’satan qui dort en d’ssous d’mon lit

Il m’enlève mes rêves, me plonge dans mes cauchemars

Et voilà que je me réveille , remplie de désespoir

Hier encors j’voyait tout rose , j’étais heureuse , j’pensais qu’à mes victoires

Qu’est-ce que tu ma fait Satan, pour m’faire voir tout en noir

J’tai rien demandé moi, j’étais heureuse dans ma vie

Pourquoi t’a décidé de vivre juste en d’ssous d’mon lit

J’veux qu’tu partes , j’veut pas t’revoir , j’ai l’sang glacial

J’veux plus passer mes nuits blanches dans le noir

J’aimerais bien partir , revoir mon paradis

Parce que j’espère que t’as compris , c’est l’enfer en d’ssous d’mon lit

Tu peux m’sauver, m’emmener, loin d’tous ces cauchemars éveillés

On peut partir , se réveiller, où tu veux, ont ira voyager

J’vois l’futur à t’es côtés mon ange, oublions le passé

On va éviter les voyages en train , ça rend malade

De toute façon tu sais , qu’jsuis pas une femme de première classe

Mon ange quand je parle de toi, t’es Mon soleil dans la nuit

L’enfer avais prit place sur terre, j’en est oublié mon paradis

T’es ma clef du bonheur , ma clef d’la réussite

Si tu t’en vas cette fois , c’est Satan qui réssuscite

Paradis, bonheur, mon ange je tant pris

Reviens moi vite , pendant que j’ai l’declique

J’veux y arriver, m’arrête pas j’suis élancée

J’veux ta tête comme paysage

T’es mon plus beau des voyages

J’ai viré l’enfer d’ma chambre , c’estvide sous mon lit

Maintenant que Satan est parti, mon ange

Ces toi qui est dans mon lit

Sans dire un mot

Mes biens chers frères, ma bien chère soeur,

Vos textes sont remplis de rancoeur

Entre lesnlignes on voit la lueur

De ce qui se cache dans vos coeurs

 

De vous lire, Moi j’ai choisi

D écrire, j’ai pas toujours envie

Ou je ne me sens pas capable

Car j’ai toujours perdu au Scrabble

 

Si j essayais de ne pas

Critiquer tous vos combats

Si j assumais seulement

De vous ressembler par moment

 

Vous choisissez de poser des mots

Moi je choisi de penser

Vous laissez place à l impro

Moi j’ai besoin de me projeter

 

Vous construisez votre futur

En pensant toujours au passé

Un nouvel avenir c est pas si dur

Fermez la porte jetez je clé

 

J analyserai vos textes, à vous

Je continuerai d penser que vous êtes fous

Ça m permettra de savoir, ce que vous pensez

Et de garder l espoir, de vous sentir libérés

Du bien, du mal, Je ne dirai rien

Sans dire un mot, j ferai mon chemin

Mon Pré Egalité

Et si demain je décidais
D’abolir l’égalité
Et si jamais je cultivais
L’hymne de nos différences

Pourquoi toujours vouloir prôner
Cette foutue égalité
Si la différence devenait
L’hymne de notre France

Quelle gueule aurait mon pré
Si aucune fleur ne fanait
Quelle gueule aurait mon pré
Si toutes les fleurs étaient blanches

Moi dans mon pré tout se mélange
Se respecte et puis s’admire
Mon prés attire tous les anges
Qui s’allongent pour dormir

Ça sent l’Maghreb et l’Israël
Ca sent Lourdes et le chinois
Et ça embaume tout le ciel
L’on y cultive la joie

Une seule fleur manque à l’appel
Son parfum pique les narines
On la fracasse a coup de pelle
C’est la fleur bleue Marine

Pourtant j’ai rien d’un écolo
Juste une foutue utopie
J’reste fidèle à mes idéaux
Et j’bouffe des pissenlits

Mais moi je bouffe pas la racine
Je la laisse aux insectes
Qui vivent dans les fleurs bleues Marine
Et reste dans leur secte

Je n’ai pas peur des chrysanthèmes
Et renifle leur parfum
Dans l’pré jamais elles ne me freinent
Je n’ pense pas à demain

J’arrache un à un les pétales
Je gagne à tous les coups
Un peu, beaucoup, passionnément
A la folie, plus que tout

Mes Marguerittes n’ont jamais mal
Elles poussent très bien dans la boue
Et même aussi sur le ciment
Elles poussent un peu partout

Elles sont de toutes les couleurs
Toutes yellow, black, blanc, beurre

Elles créent elles-mêmes leur chaleur
Elles ne connaissent pas la peur

Peut-être n’as-tu jamais rêvé
D’être allonge dans un champ
Alors viens me voir dans mon pré
Emmènes-y tous tes enfants

Pour leur apprendre la botanique
Leur inculquer ses valeurs
Ici on n’ parle pas politique
On parle avec le cœur

Tous libres et égaux pourquoi pas
Mais alors seulement en droit
J’ t’offre le bouquet d’ la différence
Des roses jaunes et noires et blanches

Et si dedans il y en a une
A qui il manque des pétales
Pas b’ soin d’ Téléthon sur la Une
Pas d’association syndicale

On la laisse avec toutes les autres
Qui partageront leur pollen
Jusqu’à ce qu’elle repousse sans fausse note
Et tout ça sans aucune haine

Si je devais donner un nom
A mon parterre de fleur
Je le nommerais Conviction
Paradis des agriculteurs

Qui auraient l’autorisation
De ramasser mes fleurs
Mais par contre l’interdiction
De monnayer leur labeur

Ici il n’existe pas de pognon
Mais que la monnaie du cœur
On ne vend rien on fait des dons
On oublie les électeurs

Car les moutons ici ne suivent
Aucun berger, aucun roi
Ils bêlent et courent à la dérive
Sans se soucier de leur choix

Si tu as tout lu viens t’assoir
Dans mon pré enchanteur
Et arrête de te faire avoir
Par des maitres chanteur

 

Macron vs Lepen vs AS Monaco

Et si jamais je refusais
Dimanche encore d’aller choisir
Et si jamais je refusais
D’élire le pire ou le moins pire

Si je préfère restez chez moi
Avec encore la gueule de bois
J’ préfère avoir mal à la tête
Que mal au cul et m’ la faire mettre

Et toi tu sais pour qui voter
Et toi tu sais contre qui voter
Toi tu sais qui tu vas sucer
Et puis ensuite t’iras gueuler

Va donc rejoindre le troupeau
Va donc écouter Pujadas
Et sa coupe de ch’veux dégueulasse
Moi désolé j’mets mon veto

J’ suis pas un veau, ni le berger
Je ne suis même pas dans le pré
Ou alors juste pour ramasser
Quelques champis hallucines

Mais pas pour pouvoir oublier
Mais plutôt pour pouvoir écrire
Ma propagande pacifiée
Qui chaque jour m’évite de mourir

En écoutant tous ces medias
Faire le jeu de leur candidat
Pour pouvoir assurer leur place
Dans leur journal a la ramasse

Pour espérer leur promotion
Un peu plus près de l’Elysée
Dev’nir encore un peu plus con
Et puis entrer à l’Assemblée

Moi je fais de la Politique
Mais elle n’est pas électorale
Elle n’est pas non plus anarchique
Mais quand tu la bouffe ça fait mal

Elle se passe autour d’une Guinness
Entre potos et sans élus
Des fois elle va piquer les fesses
Surtout quand on aura bien bu

Oui mais voilà on a l’excuse
D’avoir un peu trop picole
Nous quand on joue d’ la cornemuse
C’est parce qu’on est révolte

Vas y parle donc p’tite Marine
Et fais du fascisme notre hymne
Va voir Trump et puis tapine
Va te faire sauter par Poutine

Ma religion moi c’est l’humain
Et pas catho ou maghrébin
On n’est pas rebeu ou Syrien
On est un homme et ça m’ va bien

Alors va mettre des étiquettes
Sur toutes les races sur toutes les têtes
Ça te fait jouir moi ça m’ fait mal
Et j’ pisse sur le front national

Et toi qui t’ dit toujours En Marche
Qui me parle de révolution
Faudrait déjà pas qu’ tu rabâches
A quatre pattes comme un mouton

Devant Rotchield et Bolloré
Faudrait penser a te lever
Même si tu peux plus assurer
Tes arrières d’enfant héritier

Va supprimer la taxe foncière
C’est plus important que la faim
Plus important que la misère
Plus que celui qui n’ a pas de pain

P’t’être bien qu’il faut combattre l’extrême
Mais faut-il voter pour un con
Que j’ sacrifie tout ce que j’aime
Pour aller voter pour Macron

Désolé peuple de France
Moi je préfère rester honnête
Droit dans mes bottes de p’tite enfance
Droit dans mon bar à faire la fête

Pourquoi regarder un débat
La France d’en haut contre celle d’en bas
Et si on était tous égaux
Tous au milieu sans échafaud

Cette manie de tout opposer
De gerber sur le vivre ensemble
Voila c’ que vous nous propose
En faisant croire qu’on nous rassemble

Pour moi demain c est Monaco
Mais pas le Prince mais Falcao
Y aura peut-être un match nul
Mais j’vais pas en chier une pendule

Et peut-être que j vais me lever
Et puis sauter sur l’ canapé
Ce sera pour l’ but d’ Mbappé
Pas pour ce débat d’encule !

Tragi-Candidature-Comique

Parait qu’il va falloir aller
Dans l’isoloir pour réfléchir
Mettre un nouveau bulletin dans l’urne
Parait qu’il va falloir choisir

Le nouveau roi qui va changer
Notre pays sans nous trahir
Qui nous fera faire fortune
Si c’est une blague elle m’fait pas rire

A tous ces clowns de candidats
Qui se shootent à l’électorat
J’vais leur montrer comment je bande
En leur sortant ma propagande

A ces partouzeurs de l’ENA
Ceux qui racontent n’importe quoi
Calculez bien votre temps de parole
J’compte pas moi j’aimais pas l’école

Alors dit-moi dimanche prochain
Mon peuple qui tu choisiras
Pour être ton maitre à toi mon chien
Qui dans quelques mois aboiera

T’as le choix d’entrer dans la Marine
De remettre la peine capitale
D’aller sucer Trump et Poutine
Tout ça au nom du national

Ou alors écarter ton Fillon
Les fonctionnaires a l’abattoir
Il faut bien payer les fistons
La mariée, l’oncle et le Saint-bernard

Sinon au pire Melanchon-nous
Faisons de la France une belle
Mais en touchant le fond du trou
Dans l’quel enterrer la Merkel

Hamon avis t’as rien compris
Car il n y a plus de socialistes
Une excuse de c’qu’on nous a pris
Un revenu universaliste

Si t’as encore l’cœur ouvrier
Et qu’aujourd’hui tu t’en fou de tout
Tu peux faire un vote pour s’marrer
Tu peux nous faire un p’tit Poutou

Si tu préfères l’bâton d’berger
Que tu comprends rien dans Lassalle
Chante l’hymne des campagnes nationales
Met la milice dans chaque quartier

Pourquoi pas bruler la finance
Et la France par une mascarade
Pourquoi pas incendier l’enfance
Mettre le feu a la Cheminade

Sinon donne tout aux animaux
Plus de foie gras, te steak saignant,
Qu’on fasse saigner nos idéaux
Qu’on se fasse un bon Dupont Saignant

Un p’tit cour de constitution
Article 5 paragraphe con
La vaseline pour tout le troupeau
Pour le seigneur des Asselineau

Tu peux pécho la fille d’Arlette
Lutte ouvrière, lutte dans ton cœur
Licenciements aux oubliettes
Creuser avec l’Artaud Piqueur

Ou te taper l’gendre idéal
Tous en marche avec la nation

Tous violés par l’trou qui fait mal
Sur l’béton fait par le Macron

J’ai enfin une bonne nouvelle
Pas besoin d’payer pour le spectacle
Tragi-comique présidentielle
Le calme avant la débâcle

Libre à toi si t’en a envie
D’aller encore dans l’isoloir
Pour moi tout est déjà écrit
Dimanche j’serai a l’urinoir

L’aboyeur

Pourquoi encore vous gaver de mes textes inutiles,
Pourquoi être oblige d’passer pour l’imbécile,
De service, de mes vices, de supplice, de folie
Suis-je vraiment un drogue à l’auto-thérapie

Sais-je pourquoi je vie, pourquoi je meurs, pourquoi j’écris
Sais-je pourquoi j’aboie, pourquoi je bande, pourquoi je suis
Ou peut-être qu’au final je n’y comprends plus rien
Que je ne veux que jouir, que tu m’ouvres tes reins

Et si ma barque avait coulé depuis longtemps
Et si j’avais raison, simplement d’avoir mal
Et si mon cœur était malade depuis longtemps
Que j’étais en apnée dans la mer de l’oubli
De ces cons marginaux qui finalement oublient
Qu’on n’est pas fait pour vivre en ce monde, en ces temps
Qu’on cherche une échappée a cette issue fatale
Qui nous laisse vagabond comme de vrais chiens errant

Et si je tatouais sur mon bras un prénom
Une doctrine, un soupir, n’importe quoi, une leçon
Juste pour rappeler à mon regard perdu
Que chaque jour qui commence a quand même ses vertus

Il n’y a qu’à voir ma gueule qui n’a rien d’innocente
Et les paumes de mes mains dont les lignes sont étranges
Pour piger que j’emmerde, que j’gamberge, que j’dérange
A inventer un monde ou toujours tout l’ monde chante

Oui mais voilà pleure pas, si parfois je déraille
Si j’fais l’con, si parfois j’te laisse sur la paille
J’ai juste pas hérité d’une quinte flush au tirage
Mais je bluff et j’retombe toujours sur la bonne page

J’suis trop perché pour comprendre ce qu’il faut faire de bien
Par contre j’suis expert pour m’occuper d’tes seins
Et si tu oses juger le poète, l’Ecclésiaste
Tu te prendras de front mes vers iconoclastes

Il est deux heures du mat, c’est pas bien bon d’écrire
La plume est matinale, la nuit elle doit dormir
La mienne est insomniaque, elle a besoin d’souffrir
Et d’être un peu rebelle, désagréable à lire

Et si tu en as marre de subir toutes ses proses
Tous ses vers vulgaires, ses torchons à l’eau d’rose
Passe donc ton chemin, et va bosser demain
Soit fidèle à toi-même et file vers ton destin

Mais par contre te plains pas s’il te manque un peu
D’amour et d’humanisme, d’orgasme dans ta vie
Si ça ne tourne pas rond, n’oublie pas que tu peux
Toi aussi prendre ce droit de faire l’apologie

De ce que t’as en toi, qui ne veux pas sortir
Qui t’oblige à bouffer toute cette procuration
Qui te ronge le soir quand t’es seul dans le noir
Toute cette frustration qui occupe tes soirs
Et t’empêche de dormir, qui éteint tes passions
Qui décide a ta place et t’donne envie d’vomir

On a qu’une seule vie, elle est bien assez courte
Alors je t’en supplie ferme-la et écoute
Laisse exploser ta joie, ton amour, tes tristesses
Et si tu en as peur, serre juste un peu tes fesses

Tu auras bien le temps de faire les comptes ensuite
N’aie pas peur, parle de guerre, d’amour ou de ta bite
Si t’as confiance en ceux qui sont autour de toi
Tu n’auras aucun risque, ils ne te jugeront pas

La vie est magnifique, et horrible à la fois
Mais son chemin de croix n’est qu’une histoire de choix
Il y a ceux qui n’osent pas, il y a ceux qui hésitent
Et puis ceux qui comme moi, peuvent parler de leur bite

Sans toujours flipper de perdre tous ceux qu’on aime
Sans avoir à stresser d’une image a la noix
Et si un jour peut-être, plus personne ne me lit
C’est peut-être qu’enfin, j’aurai bien réussi
A comprendre qu’une vie, ne s’écrit mais se doit
D’être réelle et de fuir, les gerbes de chrysanthèmes

Mon électrocardiogramme, reste toujours dans le vert
Il monte, il descend, remonte et redescend
Et c’est seulement comme ça, qu’il reste toujours vivant
Et me permet encore de vous conter mes vers

Page 1 sur 3123