Sans dire un mot

Mes biens chers frères, ma bien chère soeur,

Vos textes sont remplis de rancoeur

Entre lesnlignes on voit la lueur

De ce qui se cache dans vos coeurs

 

De vous lire, Moi j’ai choisi

D écrire, j’ai pas toujours envie

Ou je ne me sens pas capable

Car j’ai toujours perdu au Scrabble

 

Si j essayais de ne pas

Critiquer tous vos combats

Si j assumais seulement

De vous ressembler par moment

 

Vous choisissez de poser des mots

Moi je choisi de penser

Vous laissez place à l impro

Moi j’ai besoin de me projeter

 

Vous construisez votre futur

En pensant toujours au passé

Un nouvel avenir c est pas si dur

Fermez la porte jetez je clé

 

J analyserai vos textes, à vous

Je continuerai d penser que vous êtes fous

Ça m permettra de savoir, ce que vous pensez

Et de garder l espoir, de vous sentir libérés

Du bien, du mal, Je ne dirai rien

Sans dire un mot, j ferai mon chemin

Mon Pré Egalité

Et si demain je décidais
D’abolir l’égalité
Et si jamais je cultivais
L’hymne de nos différences

Pourquoi toujours vouloir prôner
Cette foutue égalité
Si la différence devenait
L’hymne de notre France

Quelle gueule aurait mon pré
Si aucune fleur ne fanait
Quelle gueule aurait mon pré
Si toutes les fleurs étaient blanches

Moi dans mon pré tout se mélange
Se respecte et puis s’admire
Mon prés attire tous les anges
Qui s’allongent pour dormir

Ça sent l’Maghreb et l’Israël
Ca sent Lourdes et le chinois
Et ça embaume tout le ciel
L’on y cultive la joie

Une seule fleur manque à l’appel
Son parfum pique les narines
On la fracasse a coup de pelle
C’est la fleur bleue Marine

Pourtant j’ai rien d’un écolo
Juste une foutue utopie
J’reste fidèle à mes idéaux
Et j’bouffe des pissenlits

Mais moi je bouffe pas la racine
Je la laisse aux insectes
Qui vivent dans les fleurs bleues Marine
Et reste dans leur secte

Je n’ai pas peur des chrysanthèmes
Et renifle leur parfum
Dans l’pré jamais elles ne me freinent
Je n’ pense pas à demain

J’arrache un à un les pétales
Je gagne à tous les coups
Un peu, beaucoup, passionnément
A la folie, plus que tout

Mes Marguerittes n’ont jamais mal
Elles poussent très bien dans la boue
Et même aussi sur le ciment
Elles poussent un peu partout

Elles sont de toutes les couleurs
Toutes yellow, black, blanc, beurre

Elles créent elles-mêmes leur chaleur
Elles ne connaissent pas la peur

Peut-être n’as-tu jamais rêvé
D’être allonge dans un champ
Alors viens me voir dans mon pré
Emmènes-y tous tes enfants

Pour leur apprendre la botanique
Leur inculquer ses valeurs
Ici on n’ parle pas politique
On parle avec le cœur

Tous libres et égaux pourquoi pas
Mais alors seulement en droit
J’ t’offre le bouquet d’ la différence
Des roses jaunes et noires et blanches

Et si dedans il y en a une
A qui il manque des pétales
Pas b’ soin d’ Téléthon sur la Une
Pas d’association syndicale

On la laisse avec toutes les autres
Qui partageront leur pollen
Jusqu’à ce qu’elle repousse sans fausse note
Et tout ça sans aucune haine

Si je devais donner un nom
A mon parterre de fleur
Je le nommerais Conviction
Paradis des agriculteurs

Qui auraient l’autorisation
De ramasser mes fleurs
Mais par contre l’interdiction
De monnayer leur labeur

Ici il n’existe pas de pognon
Mais que la monnaie du cœur
On ne vend rien on fait des dons
On oublie les électeurs

Car les moutons ici ne suivent
Aucun berger, aucun roi
Ils bêlent et courent à la dérive
Sans se soucier de leur choix

Si tu as tout lu viens t’assoir
Dans mon pré enchanteur
Et arrête de te faire avoir
Par des maitres chanteur

 

Macron vs Lepen vs AS Monaco

Et si jamais je refusais
Dimanche encore d’aller choisir
Et si jamais je refusais
D’élire le pire ou le moins pire

Si je préfère restez chez moi
Avec encore la gueule de bois
J’ préfère avoir mal à la tête
Que mal au cul et m’ la faire mettre

Et toi tu sais pour qui voter
Et toi tu sais contre qui voter
Toi tu sais qui tu vas sucer
Et puis ensuite t’iras gueuler

Va donc rejoindre le troupeau
Va donc écouter Pujadas
Et sa coupe de ch’veux dégueulasse
Moi désolé j’mets mon veto

J’ suis pas un veau, ni le berger
Je ne suis même pas dans le pré
Ou alors juste pour ramasser
Quelques champis hallucines

Mais pas pour pouvoir oublier
Mais plutôt pour pouvoir écrire
Ma propagande pacifiée
Qui chaque jour m’évite de mourir

En écoutant tous ces medias
Faire le jeu de leur candidat
Pour pouvoir assurer leur place
Dans leur journal a la ramasse

Pour espérer leur promotion
Un peu plus près de l’Elysée
Dev’nir encore un peu plus con
Et puis entrer à l’Assemblée

Moi je fais de la Politique
Mais elle n’est pas électorale
Elle n’est pas non plus anarchique
Mais quand tu la bouffe ça fait mal

Elle se passe autour d’une Guinness
Entre potos et sans élus
Des fois elle va piquer les fesses
Surtout quand on aura bien bu

Oui mais voilà on a l’excuse
D’avoir un peu trop picole
Nous quand on joue d’ la cornemuse
C’est parce qu’on est révolte

Vas y parle donc p’tite Marine
Et fais du fascisme notre hymne
Va voir Trump et puis tapine
Va te faire sauter par Poutine

Ma religion moi c’est l’humain
Et pas catho ou maghrébin
On n’est pas rebeu ou Syrien
On est un homme et ça m’ va bien

Alors va mettre des étiquettes
Sur toutes les races sur toutes les têtes
Ça te fait jouir moi ça m’ fait mal
Et j’ pisse sur le front national

Et toi qui t’ dit toujours En Marche
Qui me parle de révolution
Faudrait déjà pas qu’ tu rabâches
A quatre pattes comme un mouton

Devant Rotchield et Bolloré
Faudrait penser a te lever
Même si tu peux plus assurer
Tes arrières d’enfant héritier

Va supprimer la taxe foncière
C’est plus important que la faim
Plus important que la misère
Plus que celui qui n’ a pas de pain

P’t’être bien qu’il faut combattre l’extrême
Mais faut-il voter pour un con
Que j’ sacrifie tout ce que j’aime
Pour aller voter pour Macron

Désolé peuple de France
Moi je préfère rester honnête
Droit dans mes bottes de p’tite enfance
Droit dans mon bar à faire la fête

Pourquoi regarder un débat
La France d’en haut contre celle d’en bas
Et si on était tous égaux
Tous au milieu sans échafaud

Cette manie de tout opposer
De gerber sur le vivre ensemble
Voila c’ que vous nous propose
En faisant croire qu’on nous rassemble

Pour moi demain c est Monaco
Mais pas le Prince mais Falcao
Y aura peut-être un match nul
Mais j’vais pas en chier une pendule

Et peut-être que j vais me lever
Et puis sauter sur l’ canapé
Ce sera pour l’ but d’ Mbappé
Pas pour ce débat d’encule !

Tragi-Candidature-Comique

Parait qu’il va falloir aller
Dans l’isoloir pour réfléchir
Mettre un nouveau bulletin dans l’urne
Parait qu’il va falloir choisir

Le nouveau roi qui va changer
Notre pays sans nous trahir
Qui nous fera faire fortune
Si c’est une blague elle m’fait pas rire

A tous ces clowns de candidats
Qui se shootent à l’électorat
J’vais leur montrer comment je bande
En leur sortant ma propagande

A ces partouzeurs de l’ENA
Ceux qui racontent n’importe quoi
Calculez bien votre temps de parole
J’compte pas moi j’aimais pas l’école

Alors dit-moi dimanche prochain
Mon peuple qui tu choisiras
Pour être ton maitre à toi mon chien
Qui dans quelques mois aboiera

T’as le choix d’entrer dans la Marine
De remettre la peine capitale
D’aller sucer Trump et Poutine
Tout ça au nom du national

Ou alors écarter ton Fillon
Les fonctionnaires a l’abattoir
Il faut bien payer les fistons
La mariée, l’oncle et le Saint-bernard

Sinon au pire Melanchon-nous
Faisons de la France une belle
Mais en touchant le fond du trou
Dans l’quel enterrer la Merkel

Hamon avis t’as rien compris
Car il n y a plus de socialistes
Une excuse de c’qu’on nous a pris
Un revenu universaliste

Si t’as encore l’cœur ouvrier
Et qu’aujourd’hui tu t’en fou de tout
Tu peux faire un vote pour s’marrer
Tu peux nous faire un p’tit Poutou

Si tu préfères l’bâton d’berger
Que tu comprends rien dans Lassalle
Chante l’hymne des campagnes nationales
Met la milice dans chaque quartier

Pourquoi pas bruler la finance
Et la France par une mascarade
Pourquoi pas incendier l’enfance
Mettre le feu a la Cheminade

Sinon donne tout aux animaux
Plus de foie gras, te steak saignant,
Qu’on fasse saigner nos idéaux
Qu’on se fasse un bon Dupont Saignant

Un p’tit cour de constitution
Article 5 paragraphe con
La vaseline pour tout le troupeau
Pour le seigneur des Asselineau

Tu peux pécho la fille d’Arlette
Lutte ouvrière, lutte dans ton cœur
Licenciements aux oubliettes
Creuser avec l’Artaud Piqueur

Ou te taper l’gendre idéal
Tous en marche avec la nation

Tous violés par l’trou qui fait mal
Sur l’béton fait par le Macron

J’ai enfin une bonne nouvelle
Pas besoin d’payer pour le spectacle
Tragi-comique présidentielle
Le calme avant la débâcle

Libre à toi si t’en a envie
D’aller encore dans l’isoloir
Pour moi tout est déjà écrit
Dimanche j’serai a l’urinoir

Relève-Toi

Tu te demandes si t’es le bien ou le mal

Mais t’es les deux, alors cesse tes râles

Relève la tête, fonce vers ton Graal,

Ouvre tes yeux, regarde, essuie tes larmes

 

C’est trop facile de subir, de laisser venir

De se dire que c’est de la merde et qu’il faut en finir

Montre que tu es là, que tu avances,

Face au vent, au-delà, au-delà de tes souffrances

 

Dans ce monde de haine, tu te laisses dominer par tes peines

Alors souffle, ressent l’air, le sang couler dans tes veines,

 

Ton corps vit, vibre, alors continue à rire

C’est plus facile de sentir que de ressentir,

De renier le bon et d’aimer le pire

Avancer c’est aussi se faire du mal, souffrir,

 

Aller contre la facilité, contre la lâcheté,

Faut s’animer de ce qu’on est capable de créer,

Apporte ta pierre à l’édifice,

Même si ça nécessite des sacrifices

 

La vie est une lutte, rude et dure

La vivre c’est éviter les chutes, sortir de son armure,

Ne pas abandonner, garder son  esprit pur

Ne jamais rien lâcher, se relever de ses blessures

 

Ne regarde pas les autres, tu es responsable de toi,

Ne renie pas tes fautes, tu es ton propre roi,

On te demande pas de sourire quand tu es triste,

On te demande pas de régler la mire et d’être conformiste

 

N’anesthésie pas ton esprit, laisse le libre

Ivre, vivre selon ses envies et ses délires

Appuie-toi sur tes dérives

Pour trouver ton chemin et rejoindre ta rive

 

Alors recherche tes limites, et cherche à les repousser

Tu cours à ta faillite si jamais tu te laisses aller

Jusqu’à la lie t’as bu le calice

Alors appuie toi sur tes souffrances, sur tes cicatrices

 

Celles qui t’ont mis dans le brouillard, qui t’ont anéanti

Celles qui t’ont fait broyer du noir, qui t’ont questionné sur la vie

 

Mais bouge un peu ton cul

T’accuses sans cesse les autres de tes malheurs

Tes plaintes te dominent heure par heure

Mais stop, car aujourd’hui ta lâcheté te tue

 

La vie est une lutte, rude et dure

La vivre c’est éviter les chutes, sortir de son armure,

Ne pas abandonner, garder son  esprit pur

Ne jamais rien lâcher, se relever de ses blessures

 

Marre de Dr Jekyll, laisse sortir Mr Hyde

Arrache-toi, déchire tes sapes à la cisaille

Transforme ta muraille en représailles

Aujourd’hui tu te lèves et tu laisses les autres sur la paille

 

Tu es ton seul ennemi

Le seul qui veut te voir anéanti

Sors de ton corps, nu, seul, regarde toi car le miroir ne ment pas

Oui tu es fort, rue, gueule, relève toi, car ton train t’attendra pas

Hé Hé

Toujours à la même place,

Faudra pas qu’on perde la face,

Plains toi pas si tu t’bats pas

Rien ne tombe du ciel, on mange pas dans les mêmes plats

 

La révolte gronde,

Tous debout on lève les frondes,

Le poing levé, ensemble faut s’faire entendre,

Même les poings liés on saura se défendre,

 

Nos droits se sont gagnés dans la rue

Même quand les gouvernements n’y ont pas cru

Regarde-toi dans une glace

Ose te battre pour gagner ta place

 

Aucune raison nous pousse à subir

Mais les inégalités endeuillent nos sourires

On veut plus vivre le pire

Alors on s’lève pour faire tomber l’empire

 

Les médias nous diabolisent

Pendant qu’le patronat voudrait qu’on s’tue dans la tise

Ça m’attriste mais putain matte leur valise

La solidité de leurs reins nous pousse à être réalistes

 

Si on se bouge pas, si on reste là

On attendra qu’ils nous jettent les restes comme aux rats

 

L’international est dans nos têtes

Le pouvoir national est dans nos mains

On vient plus pour négocier mais pour changer nos lendemains

La loi travail à nous couler

Toutes les failles doivent être exploitées

On s’mettra pas à terre, nos genoux sont déjà écorchés

 

On a plus la tête baissée, le peuple est prêt à l’emporter

Nos vies ne peuvent plus être définies

Par une minorité qui de jour en jour nous affaibli.

Si on ose se lever

 

On sortira gagnant

Et nos proses soulevées

Contre ces gouvernements

Ils veulent qu’on pose les pavés

Qu’on se taise gentiment

Mais on s’oppose dans les travées

Pour stopper l’assouvissement

 

Alors tu peux charger, CRS

On reste en face de toi, on bougera pas nos fesses,

C’est pas à cause de ta lacrymaux que nos larmes coulent,

Mais bien parce que le pouvoir de nos idéaux fait bouger les foules

 

La dictature du profit a fini par aliéner nos esprits

Faut sortir de nos lits pour se battre contre leur mépris

 

J’me f’rai pas tatouer d’code barre

Tous fichés nos libertés se font de plus en plus rares

Alors debout, c’est à nous de redresser la barre

 

L’heure est venue du soulèvement

La révolte viendra de ceux qu’ils appellent les « petites gens »

On f’ra pas comme Robin des bois et petit Jean

Reprenons ce qui nous appartient et ne leur laissons que leurs sous-vêtements

 

Tous ensemble tous ensemble Hé Hé

Aujourd’hui faut qu’on s’rassemble Hé Hé

Tous ensemble tous ensemble Hé Hé

Notre liberté naîtra de leurs cendres

Tous ensemble tous ensemble Hé Hé

Aujourd’hui faut qu’on s’rassemble Hé Hé

Tous ensemble tous ensemble Hé Hé

Notre liberté naîtra de leurs cendres Hé

 

Europez-moi

Je suis un peu atteint, d’un mal bien incurable
Un peu malade en somme, de moins en moins capable
D’ouvrir grand les yeux, et de lire mes comptes
Et puis de plus en plus, rouge et noir de honte

 

Je suis européenne, et pourtant j’ai dit non
La voisine de l’Allemagne, dont j’en suis le mouton
Avec pour berger, cette pute de commission
Qui décide à ma place, qui me donne des leçons

 

Pourtant j’ai des racines, une histoire, des ancêtres
Qui se sont bien battus, pour qu’on puisse faire la fête
Pour que mon peuple devienne, de ceux qui se respectent
Une putain d’utopie, en deux-mille dix-sept

 

Mais pourtant mes aines, mes enfants, mes frères
C’est pas bien complique, de serrer son derrière
D’arrêter d’allumer, vos jolis transistors
Qui choisissent à vos places, vos chemins vers la mort

 

Pour mater les Syriens, par contre la t’hésites moins
Se faire sauter la gueule, ça vaut un bon thriller
Mais pour les accueillir, par contre la tu jouis moins
Et oui la différence, t’en as toujours trop peur

 

Suis-je encore un pays, encore une patrie?
La même que celle d’Hugo, que celle de De Vinci
Désolé mes enfants, de m’poser la question
Quand je vois c’que vous faites, a chaque élections

 

En plus d’être malade, je crois que j’suis cocu
Mais pas une fois ou deux, juste soixante millions
Vous faites n’importe quoi, et tant pis pour mon fion
On tue ma liberté, n’en déplaise à mon cul

 

Rappelez-vous un peu, d’où vous venez putain
N’oubliez pas Vichy, le Marechal Pétain
Souvenez-vous De Gaule, Aubrac et Jean Moulin
Et redevenez enfin, maîtres de mon destin

 

Sortez tous de vos manches, votre meilleure arme
Pas celle qui tire et tue, mais l’autre qu’on trempe dans l’encre
Pas de chair a canon, mais la chair de votre âme
Dégainez-moi vos plumes, arrêtez d’faire les cancres

 

Faite que je redevienne, une nation liberté
D’écrire ou bien d’agir, enfin bref de penser
Sans les gourous-medias, qui décident à ma place
Sans les journaux-tapins, qui font perdre la face

 

Y a quand même un problème, la putain de vos races
Quoi ? Ces mots sont de la haine? Ferme-la grosse connasse!
Et quand tu votes extrême, t’insulte pas ma race
Avec plus de haine, qu’une prose sarcace ?

 

Vas-y ouvre bien ta gueule, défend ton patrimoine
Au cas où tu s’rais borgne, ton pays est en panne
En panne de savoir, bien orphelin d’idée
Pendant qu’toi tu milite, contre le mariage PD

 

Alors si malgré tout, de moi tu t’en fou
Je ne te retiens pas, mes frontières sont ouvertes
Et oui j’ai pas eu le choix, Maastricht me la fait mettre
Alors saute dans l’avion, va croupir au Pérou

 

La nationalité, je la donne au mérite
Faut pas croire à l’acquis, comme la taille de ta bite
Peu importe la taille, faut savoir s’en servir
Et bien en profiter, pour offrir du plaisir

 

J’vais me la jouer Sardou, j’en suis bien désolé
Mais ce sera ainsi, ma dernière volonté
Ne m’appelez plus la France, elle m’a laissé tomber
Le vulgaire j’men balance, va t’faire sodomiser
Peuple de France, peuple d’enculé