Je suis l’fils de Satan

 

A chaque crépuscule, toujours je me réveille,
Jamais ne capitule, toujours l’même rituel,
Je sort une bouteille, mais pas d’eau, mais de sang,
Car j’descend pas du ciel , je suis l’fils de Satan

Je viens plutôt d’en bas, je sors des enfers,
Vous n’y echapperez pas, je vous ferai tous taire,
Vous ne me verrez pas, j’arriverai par derriere,
Et ne vous cachez pas, j ai beaucoup trop de flaire,

Vous connaissez deja, le Sheitan, le Ouija,
Mais a cote de moi, ce sont mère Theresa,
Vous n’imaginez pas, vous auriez trop de flippe,
Ce dont je suis capable, je faire avec vos trippes,

Tous je vous retrouverai, je vous égorgerai,
Puis je vous attacherai, et vous écartelerai,
Dans votre monde desormais, il n’y aura plus de paix,
Car j’arrive maintenant, je suis l’fils de Satan

Et ne t’avise pas, de croiser mon regard,
Que je ne trouve pas, dans tes yeux de l’espoir,
Car tu ne pourras pas, quémander la pitié,
Comme tous ceux avant toi, tu finiras brulé

J’éventre les requins, arrache la tête des lions,
Des comme moi y’en a qu’un, je suis l roi des démons
Je suis un être malsain, dénué d’opinion,
Je vais y mettre fin, á votre vie de pion,

Alors profitez bien, d’vos femmes et d’vos enfants
Car s’abattra demain, la colère de Satan,
Tout finira en cendres, vos églises, vos écoles,
Pendant que moi je bande, et me noie dans l’alcool

Tous je vous retrouverai, je vous égorgerai,
Puis je vous attacherai, et vous écartelerai,
Dans votre monde desormais, il n’y aura plus de paix,
Car j’arrive maintenant, je suis l’fils de Satan

Regardez bien votre France, votre Europe, votre Terre,
Car arrive ma souffrance, pire qu’une bombe nucléaire,
Vous pourrez m’envoyer, l’armée, vos militaires,
Ils finiront noyés, et mordront la poussière

Je rentre dans vos corps, et attend l’bon moment,
Pour un beau jour éclore, de votre coeur mourrant,
Je suis dans chacun d’vous, même les plus pacifistes,
Je suis juste partout, j’ai pris la place du Christ

J’ai retourné sa croix, je l’ai mis a l’envers,
Il a la tête en bas, et il bouffe les vers,
Sur son torse j’ai gravé, trois chiffres avec mes griffes,
INRI est remplacé, par six-cent soixante-six

Tous je vous retrouverai, je vous égorgerai,
Puis je vous attacherai, et vous écartelerai,
Dans votre monde desormais, il n’y aura plus de paix,
Car j’arrive maintenant, je suis l’fils de Satan

N’cherche plus Mickael Myers, Gripsou ou même Freddy,
Ni Hannibal Lecters, Norman Bates ou Chucky,
Ils ont tous fusionné, sont entré dans mon âme,
Pour mieux vous faire trembler, sous la chaleur des flammes

Si tu ne me crois pas, ose éteindre la lumière,
Ne te retourne pas, ne regarde pas derrière,
Et quand tombe la nuit, ne regarde pas sous l’lit,
Quand j’bouff’rai ton esprit, tu n’seras pas surpris

C’est grâce á moi Clarisse, tous ces agneaux qui crient,
Et tout ce sang qui pisse, si Ash a pris la scie,
Si en bas ils flottent tous, la douche dans le Motel,
Jack Torrance et sa douce, la poupée Annabelle

Tous je vous retrouverai, je vous égorgerai,
Puis je vous attacherai, et vous écartelerai,
Dans votre monde desormais, il n’y aura plus de paix,
Car j’arrive maintenant, je suis l’fils de Satan

Et si tu veux survivre, je te donne une chance,
Si t’acceptes de me suivre, pour répandre la souffrance,
Lève-toi et rejoins-moi, viens du côté obscur,
Fais un pacte avec moi, prends-en bien la mesure

Ton corps m’appartiendras, ton âme et ton esprit,
Et peut-être qu’avec moi, ta vie s’ra moins pourrie,
J’pense qu’elle sera plus gore, mais bien moins hypocrite,
Plus b’soin d’mentir encore, on prévient tout tout d’suite

Au contraire de ce peuple, qui a les mêmes idées,
Mais s’ invente des valeurs , de solidarité,
Pour aimer le reflet, de soi dans le mirroir,
Moi l’mirroir est parfait, mais n’reflète que le noir.

Tous je vous retrouverai, je vous égorgerai,
Puis je vous attacherai, et vous écartelerai,
Dans votre monde desormais, il n’y aura plus d’paix,
Car j’arrive maintenant, je suis l’fils de Satan

Las Flores

Il était un jour, il était une nuit,

C’était votre tour, chère ville Gaudi,

Au réveil, au couché, on était là

Admirant la diversité, de La Rambla.

Pour notre dernier jour, On a eu le droit à un malus,

Ce n’était pas notre tour, nous on a pris le bus.

 

Les pieds dans le sable, le monde s’affole, que pasa ?

Oh putain merde, c’est bien un attentat.

Il faut se mettre à l’abri

Et appeler le consulat

Mais ici c’est la survie

Faut pas rêver, il ne décroche pas.

 

Le peuple est solidaire, et les gens s’aiment,

Pendant que tu fais la guerre, et que des gens saignent.

Je ne ferai pas d’amalgame, toutes les couleurs se serrent dans les bras,

Nous n’avons pas la même arme, et c’est la notre qui gagnera.

 

De ce que j’ai vu et vécu une chose me guérira

Quand je verrai que c’est ton sang qui coulera

Mon corps est en France, ma tête à Barça,

Oui j’ai eu de la chance, j’pense à ceux pour qui ce n’est pas l’cas.

 

Barcelone, dans ce drame tu as su garder

Ton calme, tes sourires et ta solidarité

On ne s’arrête pas de vivre on va même bien continuer

Notre amour est éternel, toi tu finiras par crever…

Kabyle’s Prisonneer

Il y a de ces êtres, qui sont un peu étranges

Ces êtres qui se font, toujours un peu plus rares
Il y a de ces femmes, qui gardent une gueule d’ange
Dont les années qui passent, n’ont plus aucun pouvoir

Si vous avez la chance, un jour, d’en croiser une
Faites tout pour la séduire, sortez votre plus belle plume
Car même si l’chien aboie, si la caravane passe,
Il en faudra du cran, pour pouvoir y faire face

Quand elle vous dévoilera, ses yeux couleur noisette
Quand elle vous charmera, avec sa p’tite tête
Vous vous retrouverez, d’un coup sous son emprise
Et pour vous libérer, le temps n’a pas d’emprise

Moi ça m’est tombe d’ssus, y a un peu plus d’quinze ans
Et je n’ai rien pu faire, juste mon testament
En plus je me souviens, ça s’passait sur un banc
Sur une place de quartier, nous étions étudiants

Je me suis retrouvé, avec la plus belle fille
Sans pouvoir lutter, contre son regard kabyle,
Et puis on s’est construit, ensemble avec le temps,
Et puis on a grandi, on a fait deux enfants

Et puis ils ont grandi, ils l’appellent maman
Et moi je suis resté, encore un grand enfant
Et quand je rentre chez moi, et quand je la retrouve
Entourée d’mes pirates, vous savez c’que j’éprouve

Et bien pour une fois, je n’le décrirai pas
Tellement indescriptible, il restera en moi
Ça mérite le silence, ça s’passe de commentaire
Aujourd’hui, demain, comme si c’était hier

Assis sur ce banc, ce banc de la création
Où ni toi, ni moi, n’avions d’hésitation
Pour signer l’aventure, ensemble vers l’inconnu
Mais avant tout ensemble, le reste est à la rue

Alors oui souvent, je suis chien, tu es chat
Souvent il est bien tard, quand tu entends la porte
Mais quand on se retrouve, on oublie vite tout ça
Et tu sais qu’au fond d’moi, j’aime quand tu me supporte

Tu calmes et tu tempères, avec mes choses en grand
Et quand on perd son père, tu deviens un parent
Même si des fois j’aimerai, te fermer ton clapet
Ce ne serait que pour, mieux se réconcilier

L’avenir est d’vant nous, tant d’choses à découvrir
Et moi je signe de suite, pour l’meilleur, pour le pire
Pour encore voyager, et pour voir grandir
Notre quatuor magique, construire notre empire

C’est ton anniversaire, aujourd’hui mon p’tit bou
Et pour te le souhaiter, je t’écris un poème
Mais comme c’est trop perso, je n’irai pas au bout
Et j’attendrai ce soir, pour te dire je t’….

Ré adaptation de [Ces gens là – J.Brel]

D’abord il y a l’aîné

Lui qu’on ne comprend pas

Lui qui ne fait plus semblant

Lui qui sait plus son nom

Monsieur tellement qu’il écrit

Ou tellement qu’il travaille

 Qui fait tout à la fois

 Mais lui qui n’en peut plus

 Lui qui est complètement cuit

 Mais qui reste mon roi

 Qui se torture toutes les nuits

 Avec des idées noires

 Mais qu’on retrouve matin

 Admirant ses gamins

 Cherchant la prochaine connerie

 Qu’il pourra leur apprendre

 Et puis qui s’fait engueuler

 Par sa femme qui attend

 Faut vous dire Monsieur

 Que chez ce gars-là

 On ne pense pas Monsieur

 On ne pense pas, on joue

 

 Et puis, il y a l’autre

Aussi tordue qu’son frère

 Mais que j’aime tout autant

 Qui s’montre grande gueule comme une teigne

 Alors qu’elle donnerait sa chemise

 A des pauvres gens heureux

 Qui s’est marié comme une reine

 Qui a fait deux enfants

 Mais qui est toujours un enfant

 Et que c’est pas fini

 Qui essaye de se soigner

 Avec ses vieux patients

 Avec ses petites huiles

 Avec sa petite psy

 Qui devrait juste être elle même

 Mais qui veut être « normale »

 Faut pas jouer les faibles

Quand on a les moyens de donner l’exemple

 Faut vous dire Monsieur

 Que chez cette fille -là

 On ne vit pas Monsieur

 On ne vit pas, on essaye…

 

 Et puis, il y a les autres

 La mère qui ne dit rien

 Qui est heureuse enfin

 Mais du soir au matin

 Elle se fait du souci

 Et dans sa nouvelle maison

 Il y a des souvenirs du passé

 Qu’elle aurait dû laisser à la cave

 Et qui regarde ses enfants

 Mais ne dis toujours rien

 A part des grands Pffff

 A part des grands Pffff

 

 Et puis il y a la toute p’tite

 Qu’en finit pas de danser

 Et qu’on a peur qu’elle grandisse

Car on va devoir parler

Mais moi j’lui parlerai

 De ce qu’elle a fond d’elle

 Faut vous dire Monsieur

 Qu’avec cette fille là

 On ne cause pas Monsieur

 On ne cause pas, on admire

 

 Et puis et puis

 Et puis il y a ma Vie

 Qui ne demande qu’à avancer

 Et qui a mal commencé

 Mais moi j’aime ma vie

 Même que j’me dit souvent

 Que j’aurai une maison

 Avec des tas de fenêtres

 Avec presque pas de murs

 Et que j’vivrai dedans

 Et qu’il fera bon y être

 Et que si c’est pas sûr

 C’est quand même peut-être

 Parce que les autres veulent pas

 Parce que tu ne voulais pas

 Les autres ils disent comme ça

 Qu’ce serait trop beau pour moi

 Que je suis tout juste bonne

 A vivre tes combats

 Moi j’aime pas les combats

 Ou alors c’était avant

 Ou bien je veux oublier

 Mais avec leurs textes j’peux pas

Avec leurs conversations j’peux pas

 Parfois quand on se voit

 Semblant que c’est pas exprès

 Avec leurs yeux mouillants

 Ils disent que t’es parti

 Mais on ne t’a pas suivi

 Alors pour un instant

 Pour un instant seulement

 Alors moi j’y crois Monsieur

 Pour un instant

 Pour un instant seulement

 Parce que chez moi

 Monsieur on ne fuit pas

 On ne s’en va pas Monsieur

 On ne fuit pas

 Mais il est tard Monsieur

 

 Il faut que je rentre chez moi

 

Présentation

Raconter ma vie c’est pas mon délire,
J’prefere écouter les autres parler Quand c’est mon tour j’prefere fuir Pourtant j’ai dans l’coeur pas mal à déballer

J’ai passé des centaines d’heures à écrire
Tout ce que je n’oserais jamais raconter
Hors de question de me faire lire Même à ceux qui prétendent m’aimer

Pas besoin de cachtons ni de thérapies
Quand tu trouves la solution avec les mots
Pas besoin d’emmerder les gens avec tes soucis
Quand tu cherches la solution à tous tes maux

J’aime ma vie j’ai des enfants
Je bosse pour leur offrir une vie dont j’ai rêvé
C’est ça le but quand t’es parents
En échange ils m’ont guérit d’mon passé

J’ai un mari qui vaut de l’or
Il m’a fait connaître l’amour sans conditions
Il m’a appris que tout l’monde peut être fort
Il m’aide à répondre à toutes mes questions

La vie c’est conjuguer sa vie
Avec les blessures du passé
Peu importe ta ville, ton pays
On essaie tous de se dépasser

Voilà mes quelques lignes d’écriture Pour pouvoir me présenter
J’ai trouvé sympa de tenter cette aventure
Merci prose café

Sans dire un mot

Mes biens chers frères, ma bien chère soeur,

Vos textes sont remplis de rancoeur

Entre lesnlignes on voit la lueur

De ce qui se cache dans vos coeurs

 

De vous lire, Moi j’ai choisi

D écrire, j’ai pas toujours envie

Ou je ne me sens pas capable

Car j’ai toujours perdu au Scrabble

 

Si j essayais de ne pas

Critiquer tous vos combats

Si j assumais seulement

De vous ressembler par moment

 

Vous choisissez de poser des mots

Moi je choisi de penser

Vous laissez place à l impro

Moi j’ai besoin de me projeter

 

Vous construisez votre futur

En pensant toujours au passé

Un nouvel avenir c est pas si dur

Fermez la porte jetez je clé

 

J analyserai vos textes, à vous

Je continuerai d penser que vous êtes fous

Ça m permettra de savoir, ce que vous pensez

Et de garder l espoir, de vous sentir libérés

Du bien, du mal, Je ne dirai rien

Sans dire un mot, j ferai mon chemin

Le Plus Beau des Combats

Il est très tôt, ils se préparent pour le combat
Ces deux héros de l’inconnu qu’on ne voit pas
On en est sûr, ce sera une lutte acharnée
Mais a coups sûr, personne ne sera tué

C’est une guerre qui date de la nuit des temps
Aucun des deux n’a jamais vraiment pris l’ devant
Une guerre ouverte a tous les petits et les grands
Encore plus belle quand elle est entourée d’enfants

Notre guerrier commence alors a s’équiper,
Verres ou pelés, son choix va tout déterminer
Son fil tressé qu’il ne faudra pas oublier
Sous peine de voir sa proie s’enfuir sous son nez

Il trouve une place au bord du lac près d’un pommier
Il s’assoit sur son siège qui commence a dater
Il prend son arme, il réfléchit où la lancer
Puis il recul et jette son plomb dans l’eau glacée

Désormais il va pouvoir enfin s’concentrer
Sur sa belle, qui va l’aider à patienter
Enfin s’il réussi à la décapsuler
Il y arrive toujours, il tient a ses gorgées

Une fausse alerte, non son beeper n’a pas sonnė
C’est juste un merle qui s’était mis a sifflotter
Il va pouvoir encore et encore s’replonger
Dans son imaginaire, dans toutes ses pensées

Quand il est là il a tendance à oublier
Toutes ses galères et toutes ses difficultés
Il préfère dame nature à l’actualité
Il a choisi la pêche plutôt que la télé

Maintenant silence car le combat va commencer
Plus rien ne compte il n’y a qu’à s’taire et admirer
Une longue attente avant d’entendre le fil tirer
Et puis soudain la canne se met a courber

C’est une commune même si elle est un peu cuirée
Elle tire la garce, elle doit faire quinze à la pesée
Les deux soldats de la paix commencent à jouer
Au premier des deux qui finira épuisé

Frein resséré, il mouline un peu mais pas trop
Sous réserve de voir la grosse lui dire tchao
Si elle lui coupe son fil elle sera le héro
Et lui rentrera chez lui en faisant capot

Alors il tient et il la porte dans l’épuisette
Les autres pêcheurs sont tous jaloux, ils tirent la tête
Mais ce jour-là, c’était lui qui a tenu tête
À cette carpe qui ne dit rien, qui se sent bête

Alors comme pour lui dire merci il la rejette
Dans l’eau car lui les animaux il les respecte
En partant le poisson ondule ses nageoires
Comme pour ne pas lui dire adieu mais au revoir.

Arrête de t’plaindre- 5

Toujours à la même place,
Faudra pas qu’on perde la face,
Plains toi pas si tu t’bats pas
Rien ne tombe du ciel, on mange pas dans les mêmes plats

 

La révolte gronde,
Tous debout on lève les frondes,
Le poing levé, ensemble faut s’faire entendre,
Même les poings liés on saura se défendre,

 

Nos droits se sont gagnés dans la rue
Même quand les gouvernements n’y ont pas cru
Regarde-toi dans une glace
Ose te battre pour gagner ta place

 

Aucune raison nous pousse à subir
Mais les inégalités endeuillent nos sourires
On veut plus vivre le pire
Alors on s’lève pour faire tomber l’empire

 

Les médias nous diabolisent
Pendant qu’le patronat voudrait qu’on s’tue dans la tise
Ça m’attriste mais putain matte leur valise
La solidité de leurs reins nous pousse à être réalistes

 

Si on se bouge pas, si on reste là
On attendra qu’ils nous jettent les restes comme aux rats

 

L’international est dans nos têtes
Le pouvoir national est dans nos mains
On vient plus pour négocier mais pour changer nos lendemains
La loi travail à nous couler
Toutes les failles doivent être exploitées
On s’mettra pas à terre, nos genoux sont déjà écorchés

 

On a plus la tête baissée, le peuple est prêt à l’emporter
Nos vies ne peuvent plus être définies
Par une minorité qui de jour en jour nous affaibli.
Si on ose se lever

 

On sortira gagnant
Et nos proses soulevées
Contre ces gouvernements
Ils veulent qu’on pose les pavés
Qu’on se taise gentiment
Mais on s’oppose dans les travées
Pour stopper l’assouvissement

 

Alors tu peux charger, CRS
On reste en face de toi, on bougera pas nos fesses,
C’est pas à cause de ta lacrymaux que nos larmes coulent,
Mais bien parce que le pouvoir de nos idéaux fait bouger les foules

 

La dictature du profit a fini par aliéner nos esprits
Faut sortir de nos lits pour se battre contre leur mépris

 

J’me f’rai pas tatouer d’code barre
Tous fichés nos libertés se font de plus en plus rares
Alors debout, c’est à nous de redresser la barre

 

L’heure est venue du soulèvement
La révolte viendra de ceux qu’ils appellent les « petites gens »
On f’ra pas comme Robin des bois et petit Jean
Reprenons ce qui nous appartient et ne leur laissons que leurs sous-vêtements

 

Tous ensemble tous ensemble Hé Hé
Aujourd’hui faut qu’on s’rassemble Hé Hé
Tous ensemble tous ensemble Hé Hé
Notre liberté naîtra de leurs cendres
Tous ensemble tous ensemble Hé Hé
Aujourd’hui faut qu’on s’rassemble Hé Hé
Tous ensemble tous ensemble Hé Hé
Notre liberté naîtra de leurs cendres Hé

Arrête de t’plaindre – 4

Venir avec toi, quand tu voudras
Mais c’est ton monde qui veut pas de moi
Les bulles finissent toujours par éclater
Même tes fleurs finiront par faner

J’veux bien les ramasser quand même
En t’écoutant lire tes poèmes
Ton écriture me fait rêver
Mais tes pensées peuvent me choquer

C’est sur la vie que tu veux te branler?
Sur tes conneries tu peux pisser
Regarde plus loin que le bout de ton gland
Qui t’as donné tes deux enfants
C’est pas juste avec ton poignet que tu vas construire
Une liberté qui les fera jouir

Allez, on va à Amsterdam
Voir ces femmes offrir leur charme
Ou plutôt vendre, rien est gratuit
Tout de consomme, tout se détruit

La pute c’est moi dans les rayons
Victime de cette consommation
Coupable d’y contribuer
Faut essayer de se limiter

Mais c’est comme ça on est esclave
Enfermés comme dans une cave
Et pourtant on a le choix
Et putain laisse-moi ce droit

Va débattre à l’Elysée
Viens te battre pour l’égalité
Faut faire les deux pour gagner
C’est ça la priorité

Ca peut pas être d’aller bander
Devant des films en 3D
Ou des pubs qu’il faut brûler
Même si, bien-sûr, il faut baiser

Mais ne soit pas si crédule
C’est la société qui nous encule
Alors on tente de résister
Alors on marche le cul serré
Alors on est en première ligne
Ils nous prendront et sans vaseline

Toi aussi, viens à ma table
Moi aussi, je t’inventerai des fables
Qui seront peut-être bien plus banales
Mais derrière, y’aura toujours une morale

J’y placerai quelques dictons
Et des expressions syndicales
Tu les transformera en chanson
Tu les chanteras dans ton bocal

C’était mon tour dans ce duel
J’ai répondu à ton appel

Mais comme toujours, tu es plus fort
Tu obtiens le meilleur score

Tes rimes à toi sont bien plus belles
Mais aussi bien plus cruelles…

Arrête de t’plaindre – 3

Viens avec moi viens dans mon monde
Viens dans ma bulle de je ne sais quoi
Marche sur mon gazon qu’il faut tondre
Ramasse mes fleurs elles sont pour toi

C’est si simple de rêver
Rien ne peux nous en empêcher
El Komery rien a branler
C’est sur la vie que j veux me branler
Sur la connerie des beruriers
Loin des discours électoraux
Loin de ces pantins syndicaux

Moi le soir avant de me coucher
Je repense à toute ma journée
A ces moment où j’ai bande
Des fois jusqu’à éjaculer

Mais dans ta bouche François !
Mais dans ta bouche à toi !
Qui a le nom de ce pays
Avec ses putes dans ses vitrines
Qui lorsqu’on passe au moins sourient
Pour venir offrir leur cyprine
Loin de tes putes que l’on voit
Venir nous dicter nos vies
Au ministère de la vaseline !

Viens lire mon dictionnaire
Décrypte mon vocabulaires
Viens t amuser avec mes verres
Viens même me prendre par derrière
Une sodomie peut être bien faite
Elle peut même faire perdre la tête
Chez moi tu sais rien n’est vulgaire
Juste parfois un gout amer

Quand je vois ces gens hésiter
A laisser tout ça de cote
Pour avec moi venir bander
Pour changer de priorité

« C’est déplacé, monsieur »
« Vous êtes en marge, monsieur »
« Quel utopiste, monsieur »
« Trop optimiste, monsieur »
…. »Je vous emmerde, madame, je suis heureux »…

Le bonheur n’est pas une quête
On essaye pas de le trouver
On n’essaye pas de le chercher
On ne se prend pas la tête
On choisit juste de l’être

Votre refuge ma chère…est ma vie
Mais pas une vie de refugie
Mais pas une vie de planque
Votre refuge ma chère…est ma vie

Mais ce refuge est façonné
A ma sauce assez pimentée
A mon humour déplacé
Une image assez écornée
Mais quand j veux j peux éjaculer
Ca n’a pas de prix

Libre à toi peuple de France
De venir t assoir à ma table
De laisser cracher ta semence
Ou de l enfouir dans le bac à sable

C’est avec elle qui faut repeindre
C’est avec elle qu’on va gagner
Montrer a tous ces enfoirés
Que notre pinceau va s’enfoncer
Au plus profond de la vérité
Et tout ça sans se plaindre

Arrêtons de lire Germinal
Retrouvons-nous main dans la main
Rebeux, blancs-becs, races de chacals
Retrouvons-nous main dans la main
Laissons de cote tout ce mal
Retrouvons-nous main dans la main
Brulons les expressions syndicales
Donne-moi la main…

J’écris encore ces quelques lignes
Pour m’amuser avec les rimes
Ce slam était juste pour la frime
Mais il était pour toi Lilhymne…